lundi 14 septembre 2015

Les affres du communautarisme

Du fait des sirènes communautaires, des musulmans rigoristes ne mangent plus que halal et ne fréquentent plus les restaurants traditionnels, leurs femmes voilées sont devenues transparentes dans l'espace public et ne répondent même pas aux courtoisies d’usage tel un ’bonjour’.
Du fait des sirènes communautaires, des sionistes, pourtant de nationalité française, font passer constamment les intérêts israéliens avant ceux de la France.
Du fait des sirènes communautaires, des homosexuels bipolaires clament leur droit à la GPA au détriment de la misère humaine.

Notre société tourne-t-elle encore rond ?...

... Car ce petit listing de lobbys actifs & influents reste malheureusement tout sauf exhaustif. Le communautarisme, ici tantôt sponsorisé par les ’qatiba-s dogmatiques’ wahhabites saoudiennes, tantôt par l'AIPAC ou encore le LGBT, emprisonne l’individu en le caractérisant intégralement par le prisme d'une seule et unique facette de sa personnalité. L'Homme avec un grand H, pourtant si spécialisé dans la généralité ! Cet appauvrissement de la caractérisation nous éloigne les uns des autres car il nous fait ériger des barricades pour se singulariser & dénoncer les autres clans. Il s'agit tout bonnement d'une forme de repli identitaire. Une personne demeure prompte à dénoncer toute forme de racisme d'ordre géographique ou selon une couleur de peau mais reste souvent incapable de reconnaître ses travers endogames lorsqu’elle agit invariablement dans l'intérêt de sa communauté.
Le courant mondialiste (difficilement représentable et c’est bien là sa force, - car face à cette difficulté, d’aucuns pourraient croire qu'il n existe pas -) encourage cette balkanisation sociétale et utilise ces communautés agissantes pour diviser les peuples du monde, les styliser et les conditionner à sa guise. Pensant défendre ses intérêts, le militant communautaire ne semble plus capable de s'apercevoir qu'il n'est que le pantin jetable, interchangeable de marionnettistes diaboliques ; les communautaristes pensent alors gagner leur parcelle de liberté mais ne font que délimiter le tracé de l'enclos qui les assujettis. Ils adopteront aussi des comportements attendus et pourront être classés, devenant plus facilement la cible de publicitaires, ou d’attaques lorsque la communauté susdite se trouvera dans l’oeil du cyclone. Voyez le parfait exemple des musulmans intégristes : d’une part une poule aux oeufs d’or pour certains acteurs économiques avec le business du halal mais aussi une catégorie dangereuse de la population car véritable "usine à djihadistes".
Les gens ne se mélangent plus, les fossés se creusent, quand l'anti-communautarisme garantirait lui un melting pot. Il permettrait également de se caractériser par davantage que ce-à-quoi on voudrait nous réduire. L'anti-communautariste sera souvent qualifié de raciste, fasciste par les personnes qui ne voient pas plus loin que le bout de leur nez ou de leurs petits intérêts. "Fight for the world, not your community" ferait pourtant un joli mot d'ordre pour cette conception philosophique d’une société empreinte d’empathie. Plus complexe est la réalité car pragmatiquement, le musulman rigoriste trouvera mes écrits anti-musulmans, même chose chez le juif à qui on a intimé l'envie de chérir Israël dès le biberon, ou pour le gomorrhéen et son désir d'enfant antinomique. Cela n'est pas si grave, continuons fermement à penser qu'il faut voir d’une façon plus large que ces communautaristes à l'esprit obtus.
Pour un monde meilleur, il faudra s'ouvrir à l'autre et ceci n'est définitivement pas le combat premier des lobbys communautaires. Nos sociétés éclatent, se scindent, les événements troublant aujourd'hui notre pays appuient ma thèse. Les musulmans sont devenus totalement absents du débat politique français, la ’manif' pour tous’ devint une guerre féroce entre deux pans de la population française, pourtant jusqu’alors peu enclins aux escarmouches et le lobby sioniste s’avère chaque jour de plus en plus puissant, voire sans gêne : Tel Aviv-sur-Seine, entre autres inepties. Les chiens aboient, les présidents passent. BHL reste.
La société se fragmente, les gens se détestent puisqu’ils abhorrent ceux qui ne défendent pas leurs intérêts. L'individualisme sous sa forme insidieuse n'a jamais été aussi prégnant.

À qui profite cette fragmentation ? La réponse demeure simple et sans surprise : à ceux qui nous gouvernent et tirent les ficelles d'en haut ; assurément avec un sourire sarcastique d’observer les petites gens s'étriper pour des combats si futiles, finalement. Tels des esclaves d’un système qui les dépasse, manifestant avec vigueur pour quémander des droits toujours plus liberticides ; les communautaristes empoisonnent notre vivre-ensemble.

Voyez la tristesse de la situation. Voyez la tristesse de notre situation !
Et maintenant, pensez à ceux qui partagent les immenses richesses du monde, ils sont si peu nombreux, s'entre-déchirent-ils sur les sujets du petit peuple ? (Avez-vous déjà vu, par exemple, une femme d'état porter le voile ? Évidemment, la réponse est non, la coercition ne s'applique pas dans les castes de nos chères élites.)
 Le contrôle social ne fonctionne que pour la plèbe, conditionnée à le mettre en place, à l’accepter et même à y trouver une certaine forme de progrès. Je vous renvoie à la notion de "servitude volontaire", savamment dépeinte par Étienne de la Boétie.
Halte donc au jugement récurrent du voisin et à cette promptitude dans l'écoute et la considération apportées à ces jugements. Ceci demeure le premier carcan nous empêchant de penser par nous-même. La seule issue possible pour améliorer notre monde reste de changer d'abord soi. Cela ne peut donc pas passer par les autres, et encore moins par sa pseudo-communauté, traîtresse maîtresse-à-penser. Il n'existe qu'une seule et unique communauté acceptable sur Terre : celle des Hommes.

À bas les ennemis du peuples !
Dignité au peuple !
Caractérisons-nous,
Révolutionnons-nous.